Lors de leur passage à l’École Supérieure des nouveaux métiers du Journalisme et de la Communication de Casablanca, les journalistes Sara
Bouayad et Rania Laabid ont vécu un moment particulier : celui de revenir là où tout a commencé.
Anciennes étudiantes de l’ESJC, elles sont revenues, non plus comme élèves, mais comme femmes de terrain, venues partager leur vision du métier, à mi-chemin entre passion et vulnérabilité.
Face aux étudiants, elles ont ouvert leurs âmes avec sincérité, offrant un regard clair sur ce qui les attend demain. Selon elles, un bon journaliste se définit d’abord par sa curiosité.
Pour Sara Bouayad, « un bon journaliste, c’est quelqu’un de curieux ».
Une curiosité qui pousse à chercher, comprendre et questionner le monde.
Rania Laabid, elle, ajoute une dimension plus engagée : « un bon journaliste, c’est quelqu’un qui connaît les lignes rouges, mais qui ose quand même aborder les sujets sensibles et les défendre. »
Pour elle, le journalisme n’est pas seulement un métier, mais un acte personnel : « il faut mettre un peu de son âme dans chaque sujet qu’on traite. »
Lorsque la conversation a dérivé vers l’ennemi commun de tout étudiant le stress , les deux journalistes ont choisi d’en parler autrement.
Elles ont montré qu’il pouvait être un moteur, non un frein.
« Si je ne stresse pas, je ne produis pas, » confie Sara Bouayad. « J’aime travailler dans le stress, le transformer en quelque chose de positif. » Rania Laabid partage cette vision : « Le stress peut être très beau, il peut devenir un moteur pour être productive. »
Enfin, pour clôturer l’échange, les deux anciennes de l’ESJC ont rappelé l’importance vitale de la vérification de l’information.
« Il faut toujours vérifier ses sources, appeler les bonnes personnes, exercer son esprit critique, » insiste Rania Laabid.
Sara Bouayad complète : « En général, on se tourne vers les agences de presse fiables comme l’AFP ou la MAP. »
Entre passion, souvenirs et lucidité, leur visite a marqué chaque étudiant présent à l’ESJC.
Leur message, au fond, est simple : être journaliste, c’est transformer le doute en vérité, le stress en force, et les mots en âme.
Article réalisé par: Malak, Hanane et Stéphanie étudiantes de première année francophone à l’ESJC.
