L’ESJC forme les professionnels de l’audiovisuel

• L’école du groupe Eco-Médias vient de sceller un partenariat avec le département ATTM du Cégep de Jonquière
• La première et seule école publique du Québec à délivrer un cursus journalistique
• Formation continue en audiovisuel pour les professionnels, année de perfectionnement pour les diplômés….Les détails du programme
OFFRIR aux diplômés et professionnels de l’audiovisuel l’occasion de parfaire leurs compétences dans ce domaine prometteur. C’est dans cette optique que l’Ecole supérieure de journalisme et de communication à Casablanca (ESJC) fondée par le groupe Eco-Médias en 2008 – vient de sceller un partenariat ambitieux et inédit avec le département Art et technologie des médias (ATM) du Cégep de Jonquière, premier et unique institut d’enseignement public au Québec à délivrer un programme de journalisme. Cet accord, signé mercredi dernier en présence du DG de l’établissement canadien Raynald Thibeault, délivrera dans un premier temps aux étudiants diplômés une année de perfectionnement en audiovisuel. Des cours à la fois techniques et pédagogiques pour maîtriser davantage les domaines de la production et de la postproduction télévisuelle. Par ailleurs, la convention prévoit des formations continues destinées aux professionnels du secteur, particulièrement ceux travaillant au sein des maisons de prod et des chaînes télévisées. Objectif: améliorer leurs compétences dans un domaine au sein duquel les experts sont de plus en plus sollicités sur le marché. Celles-ci seront notamment dispensées par un professeur canadien du Cégep. Ce jumelage fera également la part belle au voyage et à la formation à l’étranger. Ainsi, des programmes d’échanges de stagiaires sont prévus, ainsi que la possibilité pour les intéressés d’adhérer à la prestigieuse école d’été du groupe canadien pour une durée de six semaines. L’occasion de bénéficier «en live» des infrastructures à la pointe de la technologie que proposent l’institut, dont notamment des plateaux de tournage, des régies vidéo, des salles de montage ou encore l’accès à la technologie 4K.
Un jumelage qui permettra aux diplômés aussi bien qu’aux professionnels de parfaire puis de compléter leur formation en audiovisuel, et de se spécialiser davantage dans ce créneau d’avenir qui fait depuis plusieurs dizaines d’années la réputation de l’établissement québecois. L’occasion aussi pour les bénéficiaires de s’ouvrir à une culture différente de la leur et de gagner ainsi sensiblement en prise de recul et en maturité.
Le Cégep de Jonquière ATM est le tout premier institut québecois à proposer un programme de journalisme, et ce depuis 1967. Situé à environ 450 kilomètres de Montréal, cet établissement d’enseignement supérieur prestigieux compte à son actif pas moins de 3.000 élèves et près de 350 enseignants. Le groupe délivre un total de 28 programmes de formation postsecondaire, dont 21 techniques, 6 de formation préuniversitaire et un d’intégration. Jusqu’à aujourd’hui, plus de 10.000 professionnels de l’industrie des communications et de la télévision ont entièrement été formés à Jonquière.
Le département ATM de l’établissement canadien constitue par ailleurs le seul programme public en communication et en télévision au Québec. L’étudiant peut choisir de s’y spécialiser à travers deux filières bien distinctes: Techniques de communication dans les médias et techniques de production et de postproduction télévisuelle. La première filière – assez classique – enseigne plus exactement le journalisme, la radio et la publicité. Quant à la seconde, les élèves y sont plongés dans l’univers des plateaux de tournage et de la production vidéo au moyen d’équipements et de logiciels spécialisés, de studios «taille réelle» ou encore de salles de montage quasi-complètes. De quoi leur enseigner en employant les grands moyens la production d’une émission de fiction ou d’un documentaire et de devenir des techniciens du son et de l’image confirmés. Et ce n’est pas tout! La filière est également consacrée aux effets spéciaux – aussi bien visuels que numériques – y compris ceux sur fond vert.
En plus d’être réputé dans le secteur des médias avec l’ATM, le Cégep de Jonquière est également reconnu dans le domaine des sciences et technologies. L’organisme dispense en effet près de neuf programmes techniques orientés notamment vers les technologies des énergies renouvelables et du rendement énergétique. Il représente également le seul Cégep du Saguenay-Lac-Saint-Jean à proposer des programmes liés aux techniques humaines, dont notamment l’éducation spécialisée ou encore l’éducation à l’enfance.
Parallèlement à ce jumelage prometteur, l’ESJC n’a cessé de se renouveler en matière de contenu. L’organisme a en effet récemment introduit dans ses programmes de deuxième et troisième année plusieurs modules innovants préparant aux dernières professions du domaine. Parmi ces derniers notamment, un cours complet de communication digitale. Objectif: apprendre à manipuler avec professionnalisme les réseaux sociaux pour gérer les bad buzz et autres situations de crise. Autre module également dispensé et tout aussi intéressant, le datajournalisme qui intègre des bases de données particulièrement volumineuses pour faciliter à ses utilisateurs l’analyse de l’information.
L’établissement a par ailleurs multiplié les conférences avec des personnalités de renom pour doter ses futurs journalistes des compétences les plus demandées sur le marché. Les élèves du groupe ont ainsi pu écouter avec intérêt les précieux conseils d’Aziz Hilali, spécialiste de la gouvernance du net. L’expert les a notamment éclairés sur les risques encourus régulièrement en se connectant. Autre invité à avoir marqué les jeunes esprits, la pointure de Thomson Reeters Arlene Getz, intervenue en mars dernier. La directrice de rédaction en charge de l’information digitale au sein de la célèbre agence de presse canado-britannique leur a notamment délivré de précieux tuyaux sur le journalisme outre-Atlantique, dont notamment le «nut graf» ou encore le pitch.
L’ESJC forme des journalistes généralisés ou spécialisés sur une durée de trois ans, destinés à intégrer des rédactions de journaux, des stations de radio ou encore des portails web. Ces derniers ont aussi la possibilité de devenir cadres en communication ou encore média-planners pour le compte d’organismes privés et publics. Une licence qui axe sa première année sur le perfectionnement des langues pour ensuite focuser les deux années suivantes sur la pratique du métier via des traitements de dépêches et la rédaction régulière d’articles. Le master, quant à lui, offre un contenu plus spécialisé et demeure ouvert à tous les profils bac+3 ou équivalent.