L’ESJC s’allie à l’université de Nice

- L’école du groupe Eco-Médias poursuit son ouverture sur l’international
- Echanges d’étudiants/enseignants, recherche, double diplomation,…
Encore un partenariat pour l’ESJC (Ecole supérieure de journalisme et de communication). L’école, lancée en 2008 par le groupe Eco-Médias (éditeur de L’Economiste, Assabah, Atlantic Radio et propriétaire de l’imprimerie Ecoprint), vient de s’allier à l’université Nice Sophia Antipolis. Un accord cadre de coopération a été signé le 13 mai dernier. A travers ce partenariat qui s’étale sur 5 ans, les deux établissements conviennent, pour commencer, d’un échange d’étudiants (niveau licence) pour un semestre. Une étudiante de l’université française a d’ailleurs d’ores et déjà été accueillie à l’ESJC. L’accord prévoit également un échange de productions des étudiants, à publier sur les sites respectifs des établissements, dans le cadre d’un programme international, Carrefour des écoles. Les publications des étudiants français seront ainsi mises sur le site de l’ESJC, dont la version relookée sera bientôt disponible, et vice-versa. A plus long terme, une double diplomation pourrait être envisagée. D’autres axes de collaboration sont, en outre, au menu. Tels que l’échange d’enseignants et de documentations de programmes d’études, et des activités communes de recherche.
L’ESJC s’ouvre ainsi petit à petit sur l’international. «L’école a été créée, dès le départ, avec une vocation d’ouverture et de partenariats à l’international. D’ailleurs, elle a été lancée avec l’ESJ Paris», rappelle Khalid Belyazid, DG du groupe Eco-Médias. Fin novembre dernier, un mémorandum d’entente a été paraphé avec la faculté de communication et des relations internationales, Blanquerna (Université Ramon Llull de Barcelone). C’était le premier du genre entre le Maroc et l’Espagne dans la communication et le journalisme. Il porte sur l’échange d’étudiants (niveau master) pour un semestre, la coopération scientifique et la participation conjointe à des activités culturelles. «Aujourd’hui, nous cherchons de nouveaux partenaires. Nous souhaitons insérer progressivement l’établissement dans le système d’échange international», confie Khalid Belyazid.
Dans le contexte actuel, difficile de rester cantonné dans son espace local. «C’est important d’ouvrir aux étudiants de nouveaux horizons, à la fois pour leur carrière, leurs compétences et leur maîtrise des langues étrangères. C’est une expérience enrichissante à tous points de vue», insiste Badia Essaouri, directrice pédagogique adjointe de l’ESJC.
Cette année, l’école a obtenu de nouvelles accréditations de ses filières, conformes au nouveau cahier des normes pédagogiques imposé par le ministère de l’Enseignement supérieur. En ce moment, elle planche sur la version arabophone de son mastère en journalisme et communication. Son concours d’accès (écrit et oral) est généralement ouvert après l’examen du baccalauréat, il se déroule entre juillet et septembre.
Une école d’élites
L’Esjc n’est pas une école de masse. Avec une centaine d’étudiants, l’établissement tient à garder une taille humaine, afin de former les élites du secteur du journalisme et de la communication. «Notre objectif est d’offrir une formation de haut niveau, basée sur deux ingrédients clés: la culture générale et l’excellence technique», souligne le DG du groupe Eco-Médias, Khalid Belyazid. Le modèle a déjà fait ses preuves. 70% des étudiants sont embauchés au cours de leur stage de pré-embauche, qui se déroule chaque année entre mars et mai. «Notre force est que nous formons des profils polyvalents, pouvant s’insérer à la fois dans l’audiovisuel, les métiers de la communication et la presse écrite», précise la directrice pédagogique adjointe. L’établissement dispose aussi d’un corps professoral prestigieux, formé d’enseignants-chercheurs et d’experts reconnus. Le secteur, lui, est très demandeur. Les lauréats sont sollicités de partout. Radios, télévisions, journaux, sites électroniques, agences de communication, ministères,… L’établissement, qui s’est positionné en l’espace de quelques années parmi les leaders de son domaine, peine même à répondre à toutes les demandes.
Par Ahlam NAZIH